PARIS I LOVE YOU BUT...

Hier soir j'étais au concert de LCD Soundsystem. C'était fou. Je n'avais jamais connu ça. Il y avait un espèce de truc mysthique dans l'air, une communion musicale sans artifices. Ce soir là on était tous pareil : en sueur, les yeux brillant, émus et heureux. Loin de tout, loin de Paris, loin du froid, loin du bruit. J'ai dansé sans me soucier du regard des autres. Parce que de toute évidence ce soir là tout le monde se foutait du pas de danse de l'autre. Ce qui comptait c'était la musique. Un sentiment qui semble bien étrange à certains clubs et salles de concerts parisiens, aux groupes surfaits, aux mecs qui parlent fort avec une bière à la main et aux groupies total look obnubilées par leurs décolletés.



Et puis je me suis demandé comment j'avais fait pour oublier cette chanson
, New York I love you but you're bringing me down pour ne plus l'écouter du tout. Pour ne même plus y penser lorsque je me demande ce que je pourrai bien écouter.On oublie parfois les choses les plus belles. Au profit de petits tracas qui en fait sont insignifiants mais paralysants, envahissants, anesthésiants.  
Cette recherche d'appartement m'obsède. Au point de ne parler que de ça. De penser au réveil à checker les annonces le plus tôt possible. D'avoir le cœur qui bat plus fort lorsque j'appelle un propriétaire. De marcher la tête en l'air. De regarder les sites de location jusqu'à tard le soir. De ne plus avoir envie d'écrire. D'avoir envie de demander dans le métro au mec assis si il a pas un plan d'appart' pas cher. Paris je t'aime mais tu me rends folle.

1 commentaire:

clémence a dit…

Cte chance, je les aime d'amour!

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